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Cet ensemble de textes a été conçu à la demande de lecteurs de la revue en ligne Automates-Intelligents souhaitant disposer de quelques repères pour mieux appréhender le domaine de ce que l’on nomme de plus en plus souvent les "sciences de la complexité"... lire la suite

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8 novembre 2012 4 08 /11 /novembre /2012 08:33


Jean-Paul Baquiast 05/11/2012

Pourquoi cette question qui paraîtra tout à fait hors de propos? Parce qu'un article récent d'un lieutenant-colonel de l'US Air Force, Peter Garretson l'a posée récemment sur le site du futurologue américain Ray Kurzweil. Il n'est pas le seul à le faire aux Etats-Unis. Il s'agit d'un thème récurrent, comme le montrent les quelques références reprises ci-dessous, et les vifs débats, généralement approbatifs, suscités parmi les lecteurs de ces articles.

Peter Garretson est un officier quelque peu original. Il affirme ne pas représenter de points de vue officiels quand il traite de cette question. Certains le soupçonneront d'être un agent officieux du lobby militaro-industriel américain, désireux de relancer l'intérêt du public pour de grands programmes de défense. La chose est possible mais le succès rencontré par le thème incite à un regard plus approfondi.

Peter Garretson défend l'idée que, si l'avenir des civilisations intelligentes terrestres est effectivement menacé, ne fut-ce qu'à long terme ou très long terme, la démarche réellement intelligente pour échapper à ces risques consisterait dès maintenant à mettre en place tous les moyens technologiques et organisationnels disponibles permettant d'y échapper. Aujourd'hui, ces moyens paraissent effectivement dérisoires, mais si les civilisations intelligentes y travaillaient avec continuité, rien n'interdit de penser que progressivement des solutions à leur portée ne pourraient se préciser.

Garretson recense les principaux risques et les directions de recherche permettant, dans un proche ou lointain avenir, d'améliorer les chances de survie, tant de l'humanité que plus généralement de la vie terrestre. Il ne serait guère scientifique de refuser d'entrer dans ce débat, en arguant de son irréalisme. L'histoire de la science montre que ce qui est irréaliste aujourd'hui devient plus ou moins rapidement matière à des actions capables de modifier profondément et de façon imprévisible l'histoire de la Terre..

Nous pensons pour notre part qu'il convient ici d'engager la discussion. Avant cependant de renvoyer nos lecteurs aux articles cités en référence, quelques considérations générales nous paraissent devoir s'imposer.

Un avenir sans issues évidentes

Ceux des humains qui s'intéressent aux prévisions de l'astrophysique ne peuvent pas échapper à une certaine dépression. Selon cette science, notre soleil, dans trois ou quatre milliards d'années, sinon plus tôt, aura entrepris sa transformation en géante rouge, n'ayant plus assez d'hydrogène pour maintenir stable son état actuel. Alors, son diamètre et sa température augmenteront considérablement, rendant dans un premier temps impossible la vie sur Terre, avant de littéralement carboniser notre planète. L'évènement est inévitable, comme le démontrent les nombreuses observations de phénomènes de cette nature se produisant dans l'univers. Après le stade de géante rouge, un grand nombre d'étoiles s'effondrent gravitationnellement et deviennent des naines blanches. Ce sera sans doute le sort de notre soleil et de ce qui restera du système solaire dans son ensemble.

Comment dans ces conditions espérer que, convaincus de cela, les humains (au moins ceux qui ne se réfugient pas dans une croyance rassurante en une autre vie) ne ressentiraient pas un profond sentiment de malaise? On répond généralement à ce sentiment de malaise que quelques milliards d'années représentent une très longue durée dans l'histoire de la vie. Celle-ci ne serait apparue sur Terre que voici seulement 3,5 milliards d'années environ. Elle n'aurait pris la forme des organismes multicellulaires dont nous sommes issus que vers – 650 millions d'années. L'homo sapiens date d'environ 100.000 ans et notre civilisation technologique de 100 ans. Aujourd'hui, beaucoup de prévisionnistes se demandent si, au rythme avec lequel l'humanité épuise les ressources terrestres, cette civilisation ne s'écroulera pas avant la fin du 21e siècle. On conçoit donc que se préoccuper de l'état du monde, et de celui de la vie dite intelligente, à l'échéance du milliard d'années, relève de la pure spéculation philosophique. Les esprits inquiets qui en ressentiraient de l'angoisse nécessiteraient un traitement psychologique.

Au plan scientifique, on fait aussi à juste titre observer que les modèles cosmologiques relatifs à l'évolution de l'univers traduisent l'état des connaissances au moment de leur élaboration. Ces connaissances peuvent changer, non seulement dans le grand futur mais assez vite. Nous avons ici même rappelé, dans des articles précédents, qu'aujourd'hui les conceptions relatives à l'espace-temps einsténien se heurtent à des représentations très différentes, inspirés de la mécanique quantique. Les unes comme les autres, bien qu'incompatibles entre elles, sont compatibles avec les instruments développés par la science et la technologie moderne. On peut donc légitimement espérer que ces deux approches trouveront une synthèse dans les prochaines années ou décennies. Alors des concepts comme le voyage dans le temps ou l'exploration des trous noirs paraîtront plus accessibles à une pratique expérimentale. Si les théories changeaient, modifiant de ce fait nos représentations du cosmos et la façon dont nous pourrions y intervenir, ne serait-il pas plus sage d'attendre de tels changements, plutôt qu'élaborer des maintenant à grand frais des stratégies de survie qui devraient sans doute alors être entièrement repensée? Nous ne le pensons pas.

Les bénéfices immédiats de stratégies de survie à longue échéance

Tout laisse penser que réfléchir à ce que pourraient être des stratégies de survie à très longue échéance, voire en vue des quelques centainesde siècles futurs, et préparer des maintenant de telles stratégies, aurait pour nos sociétés des effets immédiatement bénéfique. Plusieurs raisons pourraient justifier une telle politique. En voici quelques unes:

* Il est très probable que la Terre et notre civilisation avec elle, affronteront dans un délai indéterminé, éventuellement très rapidement, des risques ou dangers de grande ampleur, d'origine terrestre ou cosmologique, autrement dit qui ne relèveraient pas de notre responsabilité. Se préparer à y faire face, ou à survivre si la catastrophe ne pouvait être évitée, relève de la simple prudence. Si les animaux ne peuvent pas grand chose pour pallier de telles catastrophes, une civilisation intelligente comme la nôtre serait inexcusable de ne pas s'y préparer. On cite généralement la rencontre avec un astéroïde, mais d'autres phénomènes peuvent atteindre la Terre, par exemple une éruption de la couronne solaire dirigée dans notre direction. La liste en est longue. Il faut l'avoir en esprit et il serait raisonnable de ne pas attendre la concrétisation de ces menaces pour tenter de réagir.

* Plus généralement, les précautions que l'on pourrait prendre pour faire face à des risques futurs hypothétiques pourraient dès maintenant suggérer des mesures de défense permettant d'affronter des risques actuels qui eux, n'ont rien d'hypothétique. L'on voit ainsi que l'impréparation de nos sociétés face à des phénomènes liés au réchauffement climatique (montée des eaux océaniques conjuguée avec des tempêtes, par exemple) devrait imposer dès maintenant des mesures de sauvegarde plus ou moins coûteuses, de grande ampleur, qu'il faudra décider de mettre en place sans attendre. Ces mesures seraient un bon entrainement dans la perspective d'évènements naturels d'une bien plus grande ampleur.

* Un troisième argument, différent, justifie la préparation de stratégies et de moyens de survie intéressant le grand avenir. Ces moyens feront pour l'essentiel appel à des technologies et sciences qui sont déjà en usage, mais qui ne bénéficient aujourd'hui que d'investissements limités, notamment en période d'augmentation des demandes de consommation et de diminution des ressources disponibles. On citera en particulier tout ce qui concerne le domaine des activités spatiales et du développement de systèmes d'intelligence artificielle et de robotique dite autonome. Il en est de même concernant le vaste domaine de la vie artificielle.

Or les programmes correspondants, menés ou prévus aujourd'hui, n'entraînent que des dépenses marginales, par comparaison avec toutes les ressources que gaspillent les sociétés actuelles, riches ou pauvres, par incompétence, incapacité de coopérer et recours à des opérations militaires aux conséquences généralement néfastes. La conséquence en est que l'humanité ne sait pas tirer partie des innombrables perspectives de croissance qui résulteraient d'un recours beaucoup plus importants aux investissements dans les sciences émergentes et dans les connaissances associées. Le physicien David Deutsch a bien montré, dans son dernier ouvrage, l'importance des opportunités qui sont ainsi perdues (David Deutsch. The beginning of infinity) Lire notre chronique à ce sujet. On pourrait donc espérer que la peur d'une disparition, fut-elle lointaine, pousserait les sociétés actuelles à investir beaucoup plus massivement dans des programmes de survie, qui apporteraient aussi dans l'immédiat de nombreuses retombées positives, économiques et sociales.

* Ajoutons un 4e argument. Il concerne le fait que la survie face aux catastrophes proches ou lointaines ne surviendra pas spontanément, mais nécessitera, comme on vient de le rappeler, de grands efforts d'investissements. Le mouvement dit de la Singularité (voir le Singularity Institute http://singularity.org/), principalement répandu aux Etats-Unis, peut conduire à croire que le développement spontané, convergent et accéléré, des sciences et des techniques, apportera ses bénéfices à tous dans des délais relativement bref, peut-être durant le présent demi-siècle. Alors des problèmes paraissant apparemment sans solutions en trouveront spontanément. On peut évoquer à titre d'exemple la question de la lutte qui s'imposera à tous contre le relèvement du niveau des mers. Des solutions classiques, comme la construction de digues et barrages, coûteront très cher et ne seront donc pas généralisables. Mais certains experts, dès maintenant, réfléchissant à la protection d'une ville comme New York face à de nouveaux ouragans, proposent des mesures de renforcement des défenses littorales faisant appel à de nouvelles technologies paraissant (à tort) encore futuristes. Si ce point de vue était adopté, il s'agirait des bénéfices anticipés d'un mouvement comme la Singularité.

Cependant nous sommes de ceux qui pensent qu'aucune solution ne survient sans efforts. Pour que les sociétés économisent et investissent afin d' accélérer le développement des sciences et des techniques, hâtant ainsi la survenue de la Singularité, il faut de puissantes incitations. La perspective de contribuer à la survie sera l'une d'elles, fut-elle lointaine. Beaucoup d'humains sont suffisamment idéalistes et visionnaires pour adhérer à de tels projets, même si les bénéfices qu'ils en tireraient à court terme restaient faibles. D'où l'intérêt d'une démarche comme celle proposée par Peter Garetson et d'ailleurs chaudement soutenues par le Singularity Institute.

Sauvetages sélectifs ou étendus à tous?

Un autre aspect important des bénéfices résultant de l'élaboration de stratégies de survie à moyen et long terme est que celles-ci posent clairement la question de l'unité des humains face aux risques, actuels ou futurs. Il est évident qu'aujourd'hui, cette unité n'existe pas. On retrouve là l'inégalité profonde qui sépare au sein de l'humanité la petite minorité des riches et puissants et l'écrasante majorité de ceux qui ne le sont pas. Cette inégalité se manifeste d'un Etat à l'autre (pays développés versus pays émergents ou sous développés) mais aussi ou à l'intérieur de tous les Etats eux-mêmes. D'une part les politiques de protection et les investissements de secours sont sauf exception principalement réservés de facto aux riches et puissants. Mais d'autre part ceux-ci ne cachent plus désormais leur volonté d'utiliser à la défense de leurs privilèges les moyens de sécurité et de défense que permettent les technologies et sciences émergentes.

Cette constatation découle dans l'immédiat d'une simple observation. Même si les budgets et les actions de sécurité et de défense sont de plus en plus couverts par le secret, il apparaît cependant que l'essentiel des programmes spatiaux ou relatifs à l'utilisation des sciences et technologies nouvelles sont décidés à l'intérieur des agences de recherche ou des laboratoires militaires. Ceci principalement aux Etats-Unis, mais aussi en Chine, sans mentionner les vieux acteurs du domaine comme la Russie. La Chine, dans le cadre de décisions ne s'embarrassant pas de recueillir le consensus des populations, conduit dans ces domaines, à pas forcés, de véritables politiques de conquête, à l'assaut de la forteresse américaine – qui ne demeure pas en reste, au demeurant.

Ceci était apparu depuis longtemps au sein des milieux de futurologistes princapalement américians qui visaient à préparer la survie. Citons en particulier la Lifeboat Foundation http://lifeboat.com/ Celle-ci ne s'est jamais cachée de préparer des solutions de survie (éventuellement à bord de vaisseaux spatiaux ou d'astéroïdes) intéressant une minorité de quelques dizaines de milliers de personne au mieux. En aucun cas n'est envisagée la possibilité de secourir la population entière de la Terre.

Or cette position égoïste, généralement condamnée par les critiques, ne tient pas compte du fait que la survie de l'humanité se jouera à l'échelle de la planète entière, en engageant chacun. Il n'y aura pas un canot de sauvetage privilégié, qui pourrait prendre la mer en se désintéressant du reste de l'équipage. D'ores et déjà, les responsables en sont conscients. Ainsi la lutte contre le réchauffement climatique doit se faire avec la coopération de tous les peuples. Sinon elle échouera. Pareillement des installations lunaires ou martiennes ne réussiront que si leurs promoteurs réussissent à s'entendre à l'échelle internationale. A plus forte raison en sera-t-il ainsi dans le lointain avenir évoqué par les futurologues de la Singularité.

Les solutions de survie nécessiteront de tels moyens qu'elles ne pourront être mises en oeuvre sans la coopération de tous, en vue du bénéfice de tous. Tous ne seront peut-être pas sauvés, mais tous devront s'unir dans la recherche du but global. L'objectif est peut-être utopique. Peut-être verra-t-on se perpétuer dans l'espace cosmique les guerres entre Terriens, avec le risque d'une auto-destruction. Mais l'alliance de tous devra impérativement être recherchée au départ, et encouragée de toutes les façons possibles.

Les domaines de survie envisagés par l'article du colonel Garretson s'organisent autour de deux grandes options, qu'il faudra envisager successivement: établir des colonies spatiales en maîtrisant l'énergie du soleil à l'échelle du système tout entier - aller au delà du système solaire, notamment pour faire face à la transformation ultérieure du soleil en géante rouge. Dans les deux cas, les moyens à déployer seraient tels, dans l'état des connaissances actuelles, que l'objectif pourrait être considéré comme utopique, même à l'échelle du million d'années. Mais le message des promoteurs de ces idées est très sain. Organisons nous dès maintenant en vue de planifier sa réalisation. Unissons nos compétences et nos moyens pour y parvenir. Peut-être n'y réussirons- nous pas. Mais peut-être aussi surviendront des circonstances inattendues favorables que nous pourrions exploiter, à condition précisément de s'être organisés pour le faire.

Aucun scientifique, aucun homme politique un peu ambitieux ne pourrait refuser ce message.

Mais que sauver exactement?

Au delà de la question de la survie de l'humanité sous sa forme actuelle, la planification de la survie envisagée ici pose une question essentielle: celle des valeurs, entendues au sens large, que cette démarche aboutirait à préserver et le cas échéant à propager dans l'univers. S'agirait-il de la vie en général, sous sa forme unicellulaire? Mais on suppose aujourd'hui que celle-ci serait déjà présente très abondamment dans de nombreuses planètes. Inutile de se donner beaucoup de mal pour la sauver. S'agirait-il de la capacité de la vie à donner naissance, dans le cadre d'une évolution de type darwinien, à un nombre illimité d'espèces imprévisibles au départ? Là nous sommes en présence d'un processus beaucoup plus intéressant – étant entendu qu'en ce cas, il ne faudrait pas se limiter au sauvetage de la vie biologique telle que nous la connaissons, mais à celui de toutes formes de structures réplicatives, physiques, chimiques ou informationnelles, existantes ou potentielles ?

S'agirait-il enfin de sauvegarder l'esprit ou si l'on préfère, l'intelligence, sous la forme que nous connaissons au sein de l'humanité, ou sous des formes à définir ultérieurement, existant d'ailleurs déjà peut-être dans l'univers? Là devrait être, dira-t-on généralement, le véritable objectif à atteindre.

Pour la plupart de ceux qui réfléchissent à ces questions, l'humanité sous sa forme actuelle, prédatrice et destructrice, ne mériterait guère d'être étendue à d'autres planètes. Mais qui aujourd'hui sur Terre serait habilité à définir puis répandre des formes d'organisation biologique et sociale plus intelligentes, c'est-à-dire plus « amicales » à l'égard du cosmos? On pourrait craindre que de nouveaux pouvoir, aussi injustes et dangereux que celles dominant la Terre aujourd'hui, ne s'expriment à cette occasion. Les auteurs de science-fiction ne s'y trompent pas. Les civilisations extraterrestres qu'ils imaginent, à tort ou à raison, ne sont guère plus recommandables que les nôtres.

Par ailleurs, il convient de ne pas s'illusionner sur les capacités d'un volontarisme humain à contribuer à la création de nouvelles organisations améliorées, par rapport à celles que nous connaissons. La science moderne croit de moins en moins au volontarisme. Elle s'efforce seulement de prendre au mieux conscience de processus matériels, biologiques ou cognitifs apparaissant spontanément, sur le mode chaotique, au sein de l'évolution globale caractérisant l'histoire de la Terre.
Cette dernière réflexion peut conduire à se demander si le cosmos tout entier ne serait pas engagé, au moins depuis la fin de la période dite de la reionisation, estimée à 700 millions d'années après le Big Bang, dans un processus de génération de structures atomiques et moléculaires obéissant à des contraintes de type darwinien, sur le mode dit Hasard et Nécessité. Dans ce cadre, l'évolution du cosmos pourrait faire émerger, au sein des nuages de gaz, d'étoiles, de galaxies voire de trous noirs, des structures ou organismes capables d' « intelligence ».

On pourrait définir celle-ci comme la capacité pour certains organismes de construire des modèles ou cartographies de leur environnement, de se représenter eux-même au sein de ces modèles et de générer des actions visant à leur survie et à leur développement. On nomme généralement ceci la conscience. Les humains sont dorénavant très proches de pouvoir mettre en place des organismes conscients artificiels de ce type, pouvant éventuellement les remplacer dans certaines circonstances, notamment l'exploration spatiale. Ces actions mettront en oeuvre les ressources actuellement disponibles au sein du cosmos (énergie et matière) afin de créer à terme des formes de vie et de consciences plus efficaces, plus durables et finalement plus exportables que celles existant sur Terre.

Mais dans cette optique, les humains ne seraient pas pour grand chose dans ce que l'on pourrait appeler une « conscientisation » de tout ou partie de l'univers. Il s'agirait d'un processus quasiment obligé au sein sinon de l'univers tout entier, du moins de l'univers tel que nous les connaissons. Les spécialistes de la cosmologie du multivers pourront alors supposer que ce processus de conscientisation serait, pour l'univers dans lequel nous nous trouvons, une formule lui permettant de s'imposer à d'autres dans un cosmos élargi au multivers.


Références

* Article de Peter Garretson http://www.kurzweilai.net/what-our-civilization-needs-is-a-billion-year-plan?utm_source=KurzweilAI+Weekly+Newsletter&utm_campaign=8dd204854e-UA-946742-1&utm_medium=email
* Autre article. Robert Blum Let the AIs, not us, formulate a billion-year plan!

http://www.kurzweilai.net/let-the-ais-not-us-formulate-a-billion-year-plan

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